Vue aérienne des jardins dits ouvriers sur les bords de l'Huisne, Le Mans (Sarthe).
La ville du Mans s’étend aujourd’hui sur plus de cinq mille hectares : ce territoire urbain s’est constitué en élargissant progressivement l’emprise de la ville-centre sur la campagne environnante. La mutation des espaces périphériques s’est accélérée à partir de la Révolution. Les terres ont été vendues, morcelées et loties par des particuliers et plus tard par les pouvoirs publics, désireux d’encadrer l’urbanisation des faubourgs.
L’inventaire du patrimoine mené par la Région des Pays de la Loire s’est focalisé sur les quartiers de Sainte-Croix, Saint-Georges-du-Plain, Saint-Pavin-des-Champs et Pontlieue. Tous quatre constituaient autrefois des communes indépendantes, qui ont été rattachées au Mans en 1855 et 1865. Leur histoire est complexe, comme en témoigne la variété des formes architecturales que l’on y découvre, des maisons de maître de la fin du XIXe siècle de l’avenue Bollée à la tour Cristal des Sablons, construite en 1974.
L’étude de ces territoires renouvelle le regard que l’on peut porter sur eux. Cet ouvrage dévoile les résultats de cette enquête approfondie et questionne la manière d’habiter ces espaces faubouriens, depuis la parcellisation des sols jusqu’à l’implantation d’équipements urbains.
Rubriques/Thématiques/Les faubourgs du Mans, la fabrique de la ville moderne
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Vue d'un alignement de pavillons quadruples pour ouvriers de type C1.
Pavillons quadruples pour ouvriers, cité des Pins
rue des Frères-Whrigt ; rue Hubert-Latham ; rue Montgolfier ; rue Mouillard ; rue Jean-Mermoz ; rue Roland-Garros ; rue Icare ; rue Jules-Védrines ; rue Vaisseau Paris ; rue Dampierre ; rue Coli ; rue Georges-Madon ; rue Brindejonc-des-Moulinais ; rue Charles-Nungesser
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2021